La tuberculose multi-résistante est définie par la résistance de ses bacilles aux antituberculeux majeurs : INH ou rifampicine. La résistance peut être initiale ou primaire mais le plus souvent elle reste acquise ou secondaire entièrement fabriquée par l’homme et sa mauvaise gestion du traitement anti-tuberculeux. Quelle évolution avons-nous de la tuberculose multi-résistante dans la région de Sétif ?

Déterminer la situation de la résistance aux antituberculeux dans notre région‚ connaître ses causes et ses complications.

Étude analytique rétrospective portant sur 7 dossiers de patients relevant de la région sanitaire de Sétif allant de l’année 2008 jusqu’au mois de septembre 2014.

– moyen d’âge : 39ans ;

– âges extrêmes : 20 et 55ans ;

– nette prédominance masculine à 75 % ;

– niveau socioéconomique et niveau d’instruction bas, dans 60 % des cas ;

– délai entre le 1^er BK positif et la confirmation de la résistance est de 2‚5ans ;

– la mauvaise observance du traitement de 1ere ligne ou de 2eme ligne est constatée chez 75 % de nos malades ;

– les différentes causes de l’inobservance du traitement sont nombreuses : mauvaise compréhension de la maladie et du traitement, ruptures médicamenteuses, effets secondaires majeurs ou même mineurs.

La prévention de la résistance est un indicateur épidémiologique important dans un Programme de lutte anti-tuberculeuse. En Algérie le but est d’atteindre et de maintenir une prévalence à moins de 2 % de la multi-résistance, pour cela, on doit faire face avec détermination à ce problème.